بحث حول مدينة اسطنبول باللغة الفرنسية

Istanbul

Modèle:Istan boule Istanbul (en turc İstanbul, parfois francisé en Istamboule, nom historique « Byzance » puis « Constantinople »), préfecture de la province du même nom, est la plus grande ville de Turquie avec 13 millions d'habitants[1].

Située à cheval sur l’Europe et l’Asie, de part et d’autre du détroit du Bosphore, elle est généralement considérée comme européenne parce que la ville historique est située en Europe. Elle est au centre de l’une des plus grandes agglomérations du continent et constitue le principal pôle économique du pays.

Appelée aussi la Nouvelle Rome (d'ailleurs, comme Rome, Istanbul est fondé sur sept collines), Istanbul appartint tour à tour à la Grèce antique, à l’Empire romain parfois appelé byzantin quand elle en fut devenue la seconde capitale, à l’Empire latin d'Orient, à l’Empire ottoman, puis, juste après la chute de celui-ci, à la Turquie. Les anciens noms de la ville, Byzance puis Constantinople, témoignent de cette longue histoire. Seules quelques autres grandes villes ont eu trois noms au cours de leur histoire. Du point de vue historique, on peut considérer qu'avec Athènes et Rome, Istanbul est l'une des trois capitales antiques les plus importantes aujourd'hui.

Les habitants de Byzance étaient les Byzantins et ceux de Constantinople les Constantinopolitains ou les Politains.
Les habitants d’Istanbul sont les Stambouliotes ou les Istanbuliotes[2].

On ne dit pas « Istanbul » pour désigner le pouvoir politique ottoman, on dit, en employant des synecdoques, la « Sublime porte » ou simplement «la Porte » s'il s'agit du gouvernement ou « le Palais » s'il s'agit du Sultan.
Noms de la ville

Diverses hypothèses existent quant à l’origine du mot « Istanbul ».

* La première en fait une déformation des mots grecs εις τήν Πόλι(ν), Is tím Boli(n), ce qui veut dire « vers la Ville » car Constantinople est l’archétype de la ville, celle dont on ne donne pas le nom, qu'on ne désigne que par ces mots, « La Ville » comme l’ancienne Rome était appelée Urbs.

* Une autre suggère que le nom proviendrait de la contraction turque du grec Konstántinoupólis (double accent tonique du nom composé), à laquelle aurait été ajoutée la voyelle d'appui i. Mais la chute de toutes ces syllabes non accentuées semble difficile à admettre dans la mesure où la langue turque procède plutôt habituellement par élision : « Selânlik » pour Thessaloniki.

* Selon l'hypothèse retenue Smyrne (en grec Smyrni, en latin Smyrna) est devenu İzmir et Nicée (en latin Nicaea) İznik par l'ajout de la préposition εις « vers » ou de la voyelle d'appui « i » [3].

Le nom islam-bol (« là où l'Islam abonde ») serait une étymologie populaire imaginée après la conquête ottomane pour exprimer le nouveau rôle de la cité en tant que capitale de l'empire ottoman musulman, puis siège du califat.

Jusqu'en 1930, l'agglomération d'Istanbul s'appelait officiellement « Constantinople », et « Stamboul » ne désignait que la Vieille Ville (La péninsule historique). Ce nom fut étendu à toute la ville sous la forme moderne d'« İstanbul » à la suite de la réforme de la langue et de l'écriture turque par Atatürk en 1928 (la Révolution des signes).

Les Turcs d'origine arménienne appellent Istanbul Bolis, et les Grecs Polis (« la Ville »). « Politis » est l’homme de Constantinople.

Les peuples slaves sous la domination byzantine puis ottomane l'ont appelé et l'appellent toujours Tzarigrad : « la ville de l'Empereur » (serbe et bulgare : Цариград), qui est un calque de Constantinople (« la ville de [l'empereur] Constantin »).
Démographie et religion

La ville fut toujours un centre important pour les religions chrétienne et musulmane. En 1453, le sultan Mehmed II qui venait de conquérir la ville et de mettre fin à l'Empire byzantin, décida de perpétuer le rôle de Constantinople comme centre spirituel du monde chrétien orthodoxe grâce à la nomination du patriarche grec Gennadios à la tête du patriarcat œcuménique. Dans le même ordre, un patriarcat arménien apostolique s’établit en 1461 également par ordre du sultan Mehmet II.

Istanbul devint en 1517 le siège du califat après la conquête de l'Égypte par les Ottomans et le transfert des symboles califaux à la capitale impériale qu'est Istanbul. Cependant, le titre de calife fut porté par les sultans et une institution califale en tant que telle n'a jamais existé séparément en dehors du système étatique. Le califat fut aboli en mars 1924 par Mustafa Kemal Atatürk.

L’exarchat bulgare orthodoxe avait pour siège Istanbul entre 1870 et 1912.

En 1492, suite à l’autorisation du sultan Bayezid II, İstanbul accueillit de nombreux juifs persécutés par l'inquisition espagnole et chassés d’Espagne par Isabelle la Catholique. La ville abrite toujours la communauté juive la plus importante du pays (22 000 personnes sur 25 000). La communauté possède seize synagogues (dont la plus grande est Névé Shalom et la plus ancienne est Ahrida), un hôpital (Or haHayim), une école (UOML), une maison de retraite et un hebdomadaire bilingue (turc-ladino) : Şalom. Le chef de la communauté est le grand rabbin Isaac Haléva.

La ville abrite également la plupart des Sabbatéens de Turquie, partisans de Sabbataï Tsevi.

La nuit du 24 avril 1915, durant laquelle deux-cent quarante intellectuels arméniens furent arrêtés à İstanbul, marque le début du génocide arménien et de la quasi-disparition des minorités chrétiennes de l’Empire ottoman. Cette date est commémorée chaque année en mémoire des victimes (300 000 à 500 000 selon l'État turc, 800 000 selon certains historiens turcs, 1 200 000 selon la plupart des historiens occidentaux, 1 500 000 selon l'État arménien). Toutefois, les Arméniens stambouliotes ne furent pas concernés par les déportations, à l'instar de ceux qui habitaient à Smyrne ou Alep. Aujourd’hui la communauté arménienne d'İstanbul, évaluée à 60 000 personnes, possède trente-trois églises apostoliques, douze églises catholiques et trois églises protestantes ; deux hôpitaux (Sourp Pirgitch et Sourp Agop), deux orphelinats, dix-neuf écoles et trois journaux en langue arménienne, dont Jamanak (fondé en 1908) actuellement le plus vieux quotidien de Turquie. Les leaders de la communauté sont le patriarche apostolique Mesrob II Mutafyan (depuis 1998) et l’archevêque catholique Hovhannes Tcholakian (depuis 1961). L'émigration des arméniens de Turquie vers l'étranger a perdu son caractère massif dans les années 1980 et leur nombre s'est stabilisé. L'attention sur la situation de la minorité arménienne a été ravivée par l'assassinat du journaliste Hrant Dink à İstanbul en 2007.

La communauté grecque possède 95 églises, vingt écoles, un hôpital et deux quotidiens (Apoyevmatini et Iho), mais cette communauté disparaît progressivement. On comptait 100 000 grecs en 1927, mais aujourd’hui leur nombre est de 2 500, ce qui fait que la plupart de leurs institutions ne fonctionnent pas vraiment. Leur chef spirituel est le patriarche œcuménique Bartholomée Ier (depuis 1991).

Le siège de l'Église orthodoxe turque, non reconnue, se situe dans le quartier de Galata.

La ville compte également une communauté syriaque jacobite évaluée à 10 000 personnes. On compte également des chaldéens, des mélkites, des bulgares catholiques, des géorgiens catholiques en nombre réduit. Les Polonais, réfugiés au milieu du XIXe siècle à la suite de la répression russe dans leur pays, ont créé en 1842 le village Polonezköy (Adampol) dans la région d'İstanbul, sur la rive asiatique. La population de ce village « polonais » ne dépasse guère une centaine de personnes actuellement.

Tous les groupes musulmans sont représentés, bien que la grande majorité soit sunnite.

Les villes d'Anatolie dont les Turcs ont le plus émigrés vers Istanbul sont les suivantes : Sivas (681 214), Kastamonu (516 556), Giresun (455 393), Ordu (453 197), Tokat (396 840)... Hakkari est la ville dont les habitants ont le moins émigré vers Istanbul (6 957). À noter que la ville abrite une population originaire de Sivas, Kastamonu, Sinop, Bayburt, Giresun, Ardahan et Erzincan, supérieure à la population même de ces villes[5].
Sismicité

La ville d’İstanbul se situe tout près de la faille nord-anatolienne. Celle-ci est une faille active qui a déjà produit plusieurs séismes très destructeurs à l’époque contemporaine. L’étude de la séismogénèse locale laisse craindre avec une forte probabilité qu'un séisme important frappe İstanbul au cours des prochaines décennies.

De plus, en raison de la situation de la ville au bord de la mer, un tsunami meurtrier est à craindre

Par ailleurs, la difficulté de faire appliquer des règles de construction parasismiques en Turquie fait penser que la plupart des habitations, notamment celles des quartiers populaires, ne résisteront pas. La ville connut plusieurs séismes importants dont particulièrement ceux de 1509 (appelé la Petite Apocalypse), 1763, 1894 et 1999.
Climat

Istanbul bénéficie d'un climat tempéré, marqué par des étés chauds et humides et par des hivers doux et humides. Le climat peut être influencé par des zones continentales, mais aussi par des zones sèches (chaudes en été et froides en hiver).

Relevé météorologique d'Istanbul

Mois


Janv


Fév


Mars


Avril


Mai


Juin


Juil


Août


Sept


Oct


Nov


Déc



Moy. des T° les plus hautes


9,0


9,2


11,6


16,6


21,3


26,2


28,5


28,3


24,9


19,9


14,8


10,7



Moy. des T° les plus basses


3,6


3,2


4,6


8,3


12,4


16,8


19,4


19,5


16,0


12,3


8,3


5,4



Ensoleillement (h/jour)


2,3


3,1


4,6


6,0


8,0


9,8


10,5


9,4


7,9


5,2


3,3


2,2



Moy. du nombre de jours de Pluies


17,3


14,9


13,0


11,3


7,6


6,4


3,9


5,6


7,0


11,3


13,7


16,9



Source: www.meteor.gov.tr

Économie

Bien qu’İstanbul ait perdu le statut de capitale politique de la Turquie au profit d’Ankara en 1923, elle n'en reste pas moins la ville majeure de Turquie sur le plan économique, industriel, éducatif et culturel, et le plus important centre d’import-export. Elle abrite également le plus grand port de commerce du pays. İstanbul est la ville la plus riche de Turquie avec un PIB de 150 milliards de dollars[], ce qui la place également au 30ème rang des grandes métropoles mondiales.
Transports

İstanbul possède deux gares ferroviaires, Sirkeci (sur la rive européenne) qui date de 1889 et Haydarpasa (sur la rive asiatique) qui date de 1909.

La ville est reliée aux autres centres d'agglomération du pays par un réseau autoroutier développé. Deux ponts sur le Bosphore (construits en 1973 et en 1988) assurent la liaison entre les parties européennes et asiatiques de la ville ainsi qu'avec le reste du pays.

["Réseau de transport public avec des projets futurs"] Deux aéroports internationaux (Atatürk sur la rive européenne et Sabiha Gökçen sur la rive asiatique) relient İstanbul à la plupart des grandes villes du globe et aux principales villes du pays.

Réseau de transport public avec des projets futurs

Il existe une ligne de métro, une ligne de métro léger (hafif metro utilisant le Flexity Swift de Bombardier Transport), un tramway et deux funiculaires, ainsi que des lignes de trains de banlieue.

La municipalité gère également un système de bateau-navette (composé des vapeurs, des hydroglisseurs et des ferry-boats) entre les débarcadères situés des deux côtés du Bosphore pour relier les agglomérations riveraines entre elles.

La construction d'un tunnel ferroviaire sous le Bosphore, baptisé Marmaray, est en cours depuis 2004. L'inauguration est prévue pour 2011.
Tourisme

İstanbul, avec plus de sept millions de visiteurs en 2008, est une destination touristique importante. Le nombre de touristes a augmenté de 9,2% par rapport à l'année 2007. 14,6% de ces touristes sont allemands, suivent ensuite les Russes (6,0%), les Américains et les Britanniques (5,1%), les Français et les Italiens (4,9%), les Hollandais (3,5%), les Espagnols (3%)...[8]. Istanbul a donc accueilli environ un quart des 26 millions de touristes venus en Turquie en 2008[9].

La ville a également été choisie comme capitale culturelle de l'Europe pour 2010.
["Istanbul SainteSophie Jour.jpg"] Monuments d’İstanbul
Principaux monuments

["Aya sofya.jpg"] Sainte-Sophie vue de jour

["Istanbul SainteSophie Nuit.jpg"] Sainte-Sophie vue de nuit

Cette mosquée fut, jusqu’à la fin du XXe siècle, la seule de Turquie à être entourée de six minarets. Elle fut construite par l’architecte Sedefkâr Mehmet Ağa sous le règne du sultan Ahmet Ier entre les années 1609 et 1616.

["Le palais de Topkapı"] L’intérieur de la mosquée, qui encadre une cour de 64×72 m, est éclairée par 260 fenêtres. Ce sont ses nombreuses faïences de couleur bleue, verte et blanche qui lui ont valu le nom de « Mosquée bleue » en Europe. Quant aux calligraphies, elles sont l’œuvre de Seyyid Kasim Gubarî, originaire de Diyarbakır. La mosquée bleue est l'une des plus visitée à İstanbul qui s'est néanmoins dotée de 565 mosquées dans son histoire.

* Le palais de Topkapı (Topkapı sarayı)

Le palais de Topkapı

Ce palais fut le centre administratif de l’Empire ottoman après la chute de Constantinople. Il est situé au bord de la vieille ville d’İstanbul, avec une vue à la fois sur la mer de Marmara et sur le Bosphore. Ce palais des sultans, à la pointe de la Corne d'Or, s'étend à l'emplacement d'une antique oliveraie.

Sa construction commença en 1461 sous le règne de Mehmet II le conquérant, et des ajouts y furent faits jusqu’au XIXe siècle où les sultans ottomans l'abandonnèrent en 1856 au profit du palais Dolmabahçe. Mustapha Kemal, en fondant la république en 1924, le transforma en musée.

* Le palais de Dolmabahçe (Dolmabahçe sarayı)

« Dolmabahçe » était à l’origine une baie sur le Bosphore qui fut comblée petit à petit à partir du XVIIe siècle pour devenir par la suite un jardin des plus appréciés par les sultans ottomans, d’où son nom turc Dolmabahçe, dolma signifiant « rempli » et bahçe « jardin ».

["Intérieur du grand bazar"] Différentes résidences d’été y furent construites au cours de l’histoire, mais le palais de Dolmabahçe proprement dit fut construit entre 1853 et 1856 sous le règne du sultan Abdülmecid, à l’emplacement de l’ancien palais côtier de Beşiktaş par les architectes de la famille Balian. Il est le plus grand des palais du Bosphore. Le palais se compose de trois parties, respectivement le Mabeyn-i Hümâyûn (salon réservé aux hommes), le Muayede Salonu (salon des cérémonies) et le Harem-i Hümâyûn (les appartements de la famille du sultan). On trouve dans le bâtiment 285 chambres, 46 salons, 6 hammams et 68 toilettes, pour une surface utilisable de 45 000 m². L’horloge du palais de Dolmabahçe est arrêtée à l’heure du trépas de Mustapha Kemal Atatürk, qui y perdit la vie le 10 novembre 1938 à 9h05.

* La mosquée de Soliman le magnifique (Süleymaniye camii)

Sur la rive européenne

Intérieur du grand bazar

Le grand bazar (Kapalı çarşı) est un dédale de couloirs couverts (le grand bazar s'étend sur plusieurs hectares) dont toutes les allées sont bordées de boutiques, le bazar était autrefois le marché typique turc. Aujourd’hui, les quelques 3 000 boutiques sont devenues touristiques et les Turcs ne s'y rendent quasiment pas.

["La tour de Galata"] L’architecture et le côté pittoresque du lieu justifient très largement sa visite. En outre, étant couvert, le bazar offre l’avantage de rester toujours à une température plus douce que l’extérieur, et est donc un lieu d’autant plus agréable à visiter les jours de canicule. Le pire y côtoie le meilleur : bijoux précieux et fausses perles… Chaque échoppe se targue de vendre moins cher que le voisin…

La tour de Galata

* Le Musée archéologique (Arkeoloji Müzesi)

Splendides collections retraçant l'histoire de l'Orient (Babylone, Perse, Sidon). À voir absolument : bas-reliefs de la porte d'Ishtar, le sarcophage des Pleureuses, le sarcophage d'Alexandre le Grand et le kiosque en faïences. Le musée fut inauguré en 1891.

* La tour de Galata (Galata kulesi)

["Intérieur de la basilique-citerne"] Construite par les Génois en 1368, est située au sud de Taksim sur la rive européenne. Elle offre une vue panoramique d’İstanbul et de la Corne d’Or, ce qui en fait un lieu à ne pas manquer quand on se promène dans les environs. Appelée Tour du Christ par les Génois, elle faisait partie du système de protection de Galata, ancienne colonie génoise, dont les remparts furent entièrement démolis en 1453.

Intérieur de la basilique-citerne

* La mosquée d’Eyüp (Eyüp Sultan camii)

Haut lieu de pèlerinage musulman, construit autour du tombeau du porte-étendard du prophète de l'islam, Mahomet, Eyüp, décédé en 669 lors du siège échoué de Constantinople par les Arabes. Une petite mosquée fut érigée par Mehmet II en 1458 qui fut remplacée par l'édifice monumental actuel en 1733. Un cimetière musulman s'est formé au tour de la mosquée au fil du temps. C'est actuellement l'un des plus grands cimetières de la ville.

Les remparts de Théodose II

* La citerne basilique (Yerebatan Sarayı)

["Les remparts de Théodose II"] Elle date de 527 et fut conçu pour fournir de l'eau potable au palais impérial byzantin.

* Les remparts de Théodose II (II. Teodosius suru)

* Saint-Sauveur-in-Chora (Kariye camii ou Kariye kilisesi)

Cette église, convertie en mosquée au XVIe siècle par les Ottomans, est considérée comme étant un des plus beaux exemples d’église byzantine. Elle est située dans le district stambouliote occidental d’Edirnekapı. Elle devint un musée en 1948 (Kariye müzesi en turc). L’intérieur est couvert de fines mosaïques et de fresques.

Saint-Sauveur-in-Chora

* ["Saint-Sauveur-in-Chora"] İstiklal Caddesi (l'avenue Istiklal)

Anciennement la « Grande Rue de Péra », rebaptisé l'avenue de la Libération (Istiklal) en 1924, c'est l'axe principal du quartier chrétien de la ville. Hôtels particuliers des riches négociants chrétiens (ottomans ou levantins) du XIXe siècle, écoles étrangères, consulats, églises (dont la Basilique Saint-Antoine de Padoue, la plus grande église latine catholique du pays), les bars branchés, les librairies, les cinémas, tous entassés sur cette rue de 2 200 mètres traversée par le tramway historique.

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